Délais des passeports : le bureau de Gabriel Ste-Marie peine à répondre à la demande
Alors que la crise des passeports continue, le député fédéral de Joliette, Gabriel Ste-Marie, mentionne que la situation a été un niveau catastrophique alors que son bureau de circonscription reçoit plusieurs appels de ses citoyens demandant de l’aide.
M. Ste-Marie a affirmé qu’il s’agit de la première fois depuis son entrée en 2015 que son bureau de circonscription n’est pas en mesure de répondre au volume des demandes dans des délais appropriés. Il mentionne qu’il reçoit au moins une dizaine d’appels par jour depuis les trois dernières semaines.
Le politicien représentant la région de Joliette mentionne qu’il est inacceptable que des personnes doivent passer une partie de la soirée devant les bureaux de passeports afin de l’obtenir le plus rapidement possible. Il ajoute que la situation des enfants est encore plus préoccupante, car ils ne peuvent pas passer toute la journée au soleil à attendre. Le représentant de la région de Joliette sur la scène fédérale interpelle le manque de proactivité de la part du gouvernement fédéral à ce sujet.
Dans le but d’épauler les cas plus urgents, l’employé du bureau de circonscription de Gabriel Ste-Marie tente d’accompagner les Lanaudois le plus possible. Au point de vue politique, le Bloc Québécois interpelle le gouvernement Trudeau à ouvrir les bureaux pendant la fin de semaine, mobiliser plus de personnes pour répondre à la demande et la suspension du télétravail pour un effort plus efficace. Malgré tous les efforts déployés, il a avoué que la population ressent de la panique et de l’inquiétude par rapport à cette situation.
Tout comme M. Ste-Marie, le député de Montcalm, M. Luc Thériault, affirme recevoir plusieurs demandes de ses citoyens au sujet des passeports. Le représentant lanaudois mentionne que la situation est devenue pénible.
La communication avec le service responsable des passeports semble difficile, car il est déjà arrivé que des citoyens soient restés sur la ligne téléphonique pendant des heures sans avoir eu la possibilité de rentrer en contact avec un agent de l’organisme.