« Gabriel Ste-Marie et Luc Thériault critiquent le gouvernement fédéral
Dans le cadre de la fin de session parlementaire à Ottawa, Luc Thériault et Gabriel Ste-Marie ont dressé des bilans critiquant les actions du gouvernement fédéral. Les députés de Montcalm et de Joliette ont mentionné que les libéraux étaient plus motivés par ses ingérences dans les compétences des provinces que par ses propres responsabilités et ses propres échecs.
Selon M. Ste-Marie, le gouvernement Trudeau a manqué d’intérêt pour sa propre gouvernance comme l’a témoigné le dépôt d’un agenda législatif sans vision.
La réaction faible et maladroite du fédéral contre les nombreuses ingérences de la Chine dans les affaires intérieures du Canada, ainsi que les échecs du Canada dans les 2 COP sur les changements climatiques ont également été critiqués par le délégué de Joliette.
Pour sa part, M. Thériault a expliqué que les libéraux ont agi avec une arrogance renouvelée envers le Québec et les
provinces.
Il a ajouté que les troupes du premier ministre canadien ne se cachaient plus pour démontrer qu’Ottawa était
supérieur et qu’il doit s’accaparer les juridictions des provinces.
Selon lui, le Bloc Québécois devra tenir les dirigeants canadiens sous haute surveillance cet hiver afin de contrer ce comportement méprisant.
Finalement, le représentant de Montcalm a déploré la déconnexion qui existe entre les partis fédéraux et le Québec.
« Alors que Statistique Canada prouve le déclin du français au travail, tous les partis ont battu notre projet de loi C-
238 imposant la Charte de la langue française aux entreprises de compétence fédérale. Ils ont tous voté contre notre projet de loi C-237 limitant le pouvoir fédéral de dépenser et qui venait empêcher, une fois pour toutes, qu’Ottawa profite de son pouvoir de dépenser pour imposer ses vues dans des domaines qui sont la chasse gardée du Québec comme la santé. Tous ont également rejeté notre motion invitant à rompre les liens avec la monarchie britannique… Qu’il s’agisse de compromettre l’avenir du français, de dicter au Québec comment gérer les soins de santé ou de préserver la monarchie, les libéraux ne manquent pas d’appuis à Ottawa ».